Chercheurs

Deborah Da Costa, Ph.D. en psychologie, Université McGill

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Deborah Da Costa, Ph.D., est professeure agrégée à la Faculté de médecine de l’Université McGill, co-chercheure dans l’Équipe de recherche paternité, famille et société et chercheure à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill. Elle est détentrice d’un BA, d’une MA en psychologie et d’un Ph. D., tous obtenus de l’université Concordia, ainsi que d’un post-doctorat en médecine comportementale de l’Université McGill et de l’Hôpital général de Montréal.
C’est pour son expertise sur la dépression paternelle que Mme Da Costa s’est jointe à l’équipe Paternité, Famille et Société ; elle y participe donc aux études portant sur l’anxiété paternelle et le décès périnatal.

En effet, cette chercheure a centré sa thèse de doctorat autour de la périnatalité, plus précisément sur l’influence du stress, du soutien social et de l’adaptation sur les conséquences de la naissance et sur la symptomatologie dépressive durant cette période.

Ses travaux de recherche actuels portent tout d’abord sur la santé mentale maternelle et paternelle durant la transition vers la parentalité (identifier les indicateurs et développer des interventions psychoéducationnelles en santé en ligne), sur la délimitation du rôle des variables comportementales et psychosociales sur les résultats cliniques et la qualité de vie de patients atteints de conditions chroniques, et sur le développement et l’évaluation d’outils adaptés au sexe d’une personne afin d’aider les hommes et les femmes à s’initier à un style de vie sain pour ensuite être en mesure de le conserver. Elle étudie également l’interaction entre les facteurs psychosociaux et comportementaux modifiables (p. ex. l’exercice) et le statut de santé de plusieurs maladies chroniques ainsi que leur lien avec la dépression chez les populations à risque. Ceci constitue la base de la phase de transfert de connaissances de son programme, qui se concentre sur l’adaptation et l’évaluation d’interventions en santé en ligne fondées sur des données factuelles afin d’offrir aux gens les connaissances et les aptitudes requises dans le but d’optimiser leur santé et leur bien-être.

Le site HealthyDads.ca, préparant les futurs pères à la paternité en optimisant leur santé mentale et conçu en étroite collaboration avec Mmes Zelkowitcz, Feeley et de Montigny, sera évalué sur le plan de son utilité et de son acceptabilité.

Pour communiquer avec Mme Da Costa : deborah.dacosta@mcgill.ca

Johanne Déry, Ph. D. en administration des services infirmiers, Université de Montréal

Depuis juin 2018, Johanne Déry, inf. Ph. D., est professeure adjointe à la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal.  Au début de sa carrière, elle a travaillé avec passion auprès de la clientèle dans une unité familiale de naissances. Par la suite, tout en complétant ses études doctorales et postdoctorales en administration des services infirmiers, elle s’est activement investie dans le développement de la recherche infirmière au CHU Sainte-Justine à titre d’adjointe à la directrice des soins infirmiers, volet recherche.

Ses intérêts de recherche et d’enseignement portent notamment sur le déploiement de l’étendue de la pratique infirmière, l’utilisation optimale des ressources infirmières, la mobilisation et l’engagement des équipes de soins, le leadership partagé, la qualité des soins ainsi que le développement professionnel continu des infirmières. Très impliquée en gestion des services infirmiers, elle travaille en collaboration avec les décideurs et les gestionnaires de divers centres hospitaliers nationaux et internationaux au développement et à la mise en œuvre de projets novateurs visant le rehaussement de la pratique professionnelle infirmière par la mobilisation des équipes.

Pour communiquer avec Mme Déry : johanne.dery@umontreal.ca

Diane Dubeau, Ph. D. en Psychologie, Université du Québec en Outaouais

Diane Dubeau
Diane Dubeau, présidente du Regroupement pour la valorisation de la paternité (RVP), professeure au département de psychologie et psychoéducation à l’Université du Québec en Outaouais et membre régulière du Centre d’études et de recherche en intervention familiale (CÉRIF) est co-chercheure dans l’équipe paternité, famille et société.

Être passionnée par ce que l’on fait, une source d’énergie bien précieuse! C’est tout aussi vrai en recherche : les sujets de nos projets doivent nous passionner pour nous donner l’élan nécessaire à les mener à terme avec succès. Et, du coup, inspirer d’autres à en faire de même.

Dès son baccalauréat en psychologie à l’Université de Sherbrooke, Mme Dubeau s’intéresse au développement de l’enfant. Ses premiers pas en recherche l’ont amené à s’interroger sur les défis multiples liés aux rôles parentaux, en accordant une attention toute spéciale aux pères. Puis elle s’est penchée sur l’évaluation de projets d’intervention, entre autres auprès de pères vivant en contexte de vulnérabilité. De fil en aiguille, Mme Dubeau a développé une grande expertise en matière d’évaluation de programmes d’intervention.

« Évaluer une façon d’intervenir, c’est poser un regard rigoureux et critique sur l’action posée. Ce qu’on fait en recherche, il faut que ça colle au milieu. Il ne faut pas perdre ce lien. » Mme Dubeau

Présentement, la chercheure est responsable d’un grand projet ciblant le vécu des pères en contexte de séparation conjugale. Ce projet permet de faire le pont entre le vécu des pères, les milieux juridiques et scientifiques et ce qui se vit sur le terrain. Des recommandations pour les politiques sociales et familiales émergeront du projet.

« Au Québec, on a la chance actuellement d’assister à un moment unique où le regard de nombreux acteurs est tourné vers les pères », résume Mme Dubeau.

Grâce à sa curiosité et au dynamisme qui anime ses recherches et activités, la chercheure contribue certainement à cette période d’effervescence que connaît la paternité.

Pour communiquer avec Mme Dubeau : diane.dubeau@uqo.ca

Nancy Feeley, Ph.D. en Sciences Infirmières, Université McGill

Nancy Feeley est professeure agrégée à l’École de sciences infirmières Ingram de l’Université McGill et chercheure senior au Centre de recherche en sciences infirmières de l’Hôpital général juif. Elle est également directrice de projet à l’Institut Lady Davis pour la recherche médicale, chercheur-boursier du Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS) et co-directrice du Réseau de recherche en interventions en sciences infirmières du Québec (RRISIQ), qui se consacre au développement et à l’évaluation des interventions en sciences infirmières et à la mesure de leur impact au niveau clinique.

Chercheure en sciences infirmière reconnue comme une sommité internationale dans son domaine, Mme Feeley est l’une des rares chercheures s’intéressant aux pères dans un contexte de naissance prématurée.

Celle qui a fait ses études de baccalauréat, maîtrise et doctorat en sciences infirmières à l’Université McGill a rédigé sa thèse doctorale sur les nouveaux-nés, leurs mères et les facteurs contextuels en lien avec les interactions des mères avec leur enfant de très petit poids. Mme Feeley s’intéresse donc principalement à l’amélioration de la qualité des interactions entre les parents et leurs bébés, aux bébés prématurés qui risquent de présenter des problèmes développementaux, aux pères et leurs pratiques parentales, à l’aménagement de l’unité de néonatalogie et de ses effets sur les parents, les résultats des bébés et le personnel, et au développement d’interventions en sciences infirmières et en santé mentale périnatale.

Pour communiquer avec Mme Feeley : nancy.feeley@mcgill.ca

Christine Gervais, Ph.D. en Psychologie, Université du Québec en Outaouais

Christine Gervais

Christine Gervais, Inf., Ph.D., est professeure au département des sciences infirmières à l’Université du Québec en Outaouais et co-chercheure dans l’Équipe de recherche paternité, famille et société.

Ses premiers travaux sur la santé familiale découlent de sa maîtrise en sciences infirmières, où elle a étudié le développement de la relation père-enfant en contexte d’immigration. Elle a depuis participé à différents projets touchant la santé des familles immigrantes, dont le projet PASS, qui examine le soutien social des parents immigrants en période périnatale, ainsi que le projet Départ, qui portait sur l’expérience du deuil périnatal en contexte migratoire. En 2017, elle a obtenu une bourse de carrière junior 1 du fonds de recherche en santé du Québec (FRSQ) pour sa programmation de recherche intitulée « Promouvoir la santé mentale des enfants immigrants : Soutenir les relations familiales et améliorer les pratiques professionnelles à leur égard ». Elle termine présentement le projet « Relations familiales et immigration : Écouter pour mieux comprendre », financé par le CRSH, qui lui a permis de mieux comprendre les représentations des enfants immigrants de leurs relations familiales et de leur adaptation à l’immigration. « J’adore faire de la recherche avec les enfants immigrants, souligne-t-elle. Je suis fascinée par le sens qu’ils donnent à ce qui leur arrive et par la force et l’adaptation dont ils font preuve ».

Dans un souci d’améliorer les services que reçoivent les familles, Mme Gervais s’intéresse également au développement et à l’évaluation d’interventions et de programmes novateurs. Dans le cadre de sa thèse doctorale en psychologie, elle a développé, implanté et évalué l’Initiative Amis des pères au sein des familles (IAP) ©. Suite aux retombées positives de cette initiative, elle a co-dirigé l’implantation et l’évaluation de l’IAP dans trois régions du Québec grâce au soutien financier d’Avenir d’Enfants. Elle a également mis en place et évalué le Service d’accompagnement familial (SAF) à l’Université du Québec en Outaouais, qui offre des rencontres gratuite avec une infirmière aux familles composant difficilement avec un problème de santé. Elle contribue aussi au projet AGORA 2 qui cible la consolidation des pratiques de l’action communautaire autonome famille au Québec.

En 2018, Mme Gervais a réalisé un stage de recherche au Centre for Applied Cross-Cultural Research de l’Université de Victoria, à Wellington en Nouvelle-Zélande. Elle en a profité pour visiter différentes équipes de recherche en Nouvelle-Zélande et en Australie et pour développer des partenariats internationaux qui enrichiront ses futurs projets sur la santé et le bien-être des enfants immigrants.

Pour communiquer avec Mme Gervais : christine.gervais@uqo.ca

Valérie Lebel, Ph.D. en Sciences Infirmières, Université du Québec en Outaouais

Valérie Lebel a complété son doctorat en 2016 à l’Université de Montréal.

Elle est professeure au Département des Sciences Infirmières de l’Université du Québec en Outaouais depuis 2017 et elle détient un statut de chercheure post-doctoral au Département des Sciences Infirmières de l’Université de Turku depuis 2019.

Son expertise en recherche porte sur les soins du développement en néonatologie, le développement d’interventions éducatives pour les parents de nouveau-nés prématurés, la proximité parent/enfant en néonatologie, le bien-être psychologique des parents de nouveau-nés prématurés, ainsi que le sommeil des nouveau-nés prématurés et leurs parents.

Elle a obtenu plusieurs subventions de recherche qui lui ont permis de mener des projets de recherche auprès des nouveau-nés prématurés et de leurs parents. Les données probantes générées par ces projets ont pour but de promouvoir le bien-être de ces familles.

Elle fait partie du Réseau de recherche en interventions en sciences infirmières du Québec (RRISIQ) et du groupe de recherche international Separation and Closeness Experiences in the Neonatal Environment (SCENE). De plus, elle est chercheure associée pour l’axe de recherche Première Ligne au CISSSO, Hôpital de Gatineau.

Pour communiquer avec Mme Lebel: valerie.lebel@uqo.ca

Sophie Meunier, Ph.D. en Psychologie, Université du Québec à Montréal

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Sophie Meunier, Ph.D, est professeure au département de psychologie de l’UQAM.

Les retombées économiques et humaines du présentéisme et de l’absentéisme liés à des troubles de santé mentale et au deuil sont peu étudiées et c’est pour approfondir cet angle important que Sophie Meunier a commencé à collaborer avec l’Équipe paternité, famille et société et le CÉRIF.

Forte de plusieurs années d’expérience comme consultante et psychologue organisationnelle auprès de différents types d’entreprises alors qu’elle poursuivait ses études doctorales en psychologie à l’Université de Montréal, elle s’intéresse  au bien-être psychologique de différents types d’employés vivant des défis particuliers (ex.: les employés du secteur sans but lucratif, les parents vivant un deuil périnatal, les personnes vivant avec un trouble anxieux ou dépressif).

Elle cherche également à identifier les facteurs individuels (ex.: stratégies d’autogestion) et environnementaux (ex.: soutien du gestionnaire) pouvant contribuer au fonctionnement optimal au travail de ces employés.
En 2018- 2019, Mme Meunier a donc été chercheure principale pour le projet de recherche Deuil périnatal et fonctionnement au travail : une revue systématique du vécu des parents-travailleurs effectué au sein de l’Équipe paternité, famille et société en collaboration avec Francine de Montigny, Deborah Da Costa, Nancy Feeley et Chantal Verdon.

Pour communiquer avec Mme Meunier : meunier.sophie@uqam.ca

Raphaële Noël, Ph.D. en Psychologie, Université du Québec à Montréal

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Raphaële Noël, Ph.D., est psychologue clinicienne et professeure agrégée au département de psychologie de l’UQAM. Elle est également responsable du programme court de psychologie périnatale. Son enseignement porte sur la clinique adulte, la clinique infantile et les enjeux contemporains de la périnatalité; elle supervise également les stagiaires au CSP, clinique universitaire. Clinicienne chercheure, ses travaux s’intéressent à la parentalité en situation d’intensité et de vulnérabilisation : transition à la parentalité, recours à la procréation assistée, deuil périnatal, précarités psychiques, etc. Dans une perspective systémique, elle cherche à inclure les tiers de procréation, le geste de leur don ainsi que les enfants nés de ces dons.

Pour communiquer avec Mme Noël : noel.raphaele@uqam.ca

 

Katherine Péloquin, Ph.D. en Psychologie, Université de Montréal

Katherine Péloquin, Ph.D., est professeure titulaire au Département de psychologie de l’Université de Montréal et membre du Centre de recherche Interdisciplinaire sur les problèmes conjugaux et les agressions sexuelles (CRIPCAS) ainsi que de l’Équipe SCOUP (Sexualité et Couple) financée par le FRQSC.

Les travaux de recherche de Mme Péloquin s’articulent autour de différents thèmes en lien avec les relations de couple, tant chez la population générale que chez des populations cliniques.

Ses travaux s’inspirent de la théorie de l’attachement. En s’inspirant de ce modèle théorique, elle vise à examiner les liens étroits qui unissent l’attachement, le soutien conjugal et la sexualité pour mieux comprendre les dynamiques de fonctionnement conjugal chez diverses populations de couple.

En deuxième lieu, elle s’intéresse tout particulièrement à l’infertilité. Ses travaux visent à 1) évaluer les impacts de ce problème dans les sphères psychologique, conjugale et sexuelle, 2) évaluer les besoins spécifiques des couples suivis en traitements de fertilité, et 3) développer des interventions visant à optimiser le bien-être de ces couples.

Enfin, la violence conjugale et la gestion du stress dyadique figurent également parmi ses champs d’intérêts.

Pour communiquer avec Mme Péloquin : katherine.peloquin@umontreal.ca

Tamarha Pierce, Ph.D. en Psychologie, Université Laval

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Tamarha Pierce, Ph.D., est professeure titulaire à l’École de psychologie de l’Université Laval, membre du Centre de recherche sur l’adaptation des jeunes et des familles à risque (JEFAR), du Pôle d’expertise et de recherche en santé et bien-être des hommes, du Partenariat de recherche Séparation parentale, recomposition familiale, en plus d’être co-chercheure dans l’équipe de recherche paternité, famille et société. Elle est détentrice d’un doctorat en psychologie sociale de l’Université McGill et a réalisé deux stages postdoctoraux, respectivement à l’University of Vermont et au Groupe de recherche sur l’inadaptation psychosociale chez l’enfant (GRIP) de l’Université de Montréal.

Au cours de ses études doctorales elle mené des travaux sur l’impact des schémas relationnels sur l’adaptation aux situations de stress et la perception d’interactions avec ses proches au quotidien. Elle y a acquis une formation approfondie en psychologie sociale, en méthodes de recherche et en analyses statistiques. Depuis qu’elle est professeure à l’Université Laval, elle applique diverses théories de psychologie sociale, du développement, de la famille et du genre à la compréhension de l’adaptation psychosociale à la parentalité et plus particulièrement à la paternité. Ses travaux portent sur la transition à la parentalité, l’expérience de parents d’enfants 0-12 ans, la coparentalité et l’engagement paternel, que ce soit au sein d’un couple, après une séparation conjugale ou au sein d’une famille militaire. Ils visent non seulement à mieux comprendre les défis auxquels sont confrontés les parents d’aujourd’hui, leurs besoins, mais aussi à comprendre comment différents acteurs sociaux incluant les (ex-)partenaires, les proches et les intervenant.e.s influencent l’expérience parentale et l’engagement paternel. Au sein de comités d’orientation de projets de grandes enquêtes menées par l’Institut de la statistique du Québec, elle contribue au développement de banques de données sur le développement de l’enfant et l’expérience parentale qui serviront à l’ensemble de la communauté scientifique.

Pour communiquer avec madame Pierce: tamarha.pierce@psy.ulaval.ca

Chantal Verdon, Ph.D. en Sciences Infirmières, Université du Québec en Outaouais

Chantal Verdon.

Chantal Verdon, professeure au Département de sciences infirmières à l’Université du Québec en Outaouais et co-chercheure dans l’Équipe de recherche paternité, famille et société, est une personne-ressource dans le milieu du deuil périnatal.

Après des études collégiales en soins infirmiers au Collège Montmorency, un baccalauréat et une maîtrise en sciences infirmières à l’Université de Montréal, elle a complété son doctorat à l’Université Laval. Son désir d’être tournée vers l’être humain ne date pas d’hier. Enfant, elle écoutait des émissions pour enfants telles que Candy une jeune infirmière, ce qui lui a permis d’affirmer que le désir d’aider son prochain peut naître très tôt.

En donnant des cours prénataux au CLSC, les parents l’appelaient souvent si leur bébé mourrait : « Il suffisait d’un peu d’écoute et les gens étaient reconnaissants », explique-t-elle. D’emblée, elle a tenté de comprendre le deuil et elle a rapidement réalisé qu’il n’existait aucun soutien pour les parents endeuillés. En 2002, avec trois autres infirmières, Mme Verdon a mis sur pied un organisme provincial : le Centre de soutien au deuil périnatal. Ce Centre visait à aider toute personne touchée par le deuil périnatal.

Le sens de son travail comme chercheure se définit quand elle s’assoit avec les familles : « Ces rencontres nous permettent de mieux nous définir nous-mêmes, ajoute Mme Verdon. En les écoutant, c’est possible de nous inspirer de leur vécu. Il faut être capable de se distancer de soi pour être un meilleur soignant et non être un « soi-niant » tel que Marie de Hennezel le précise.»

Comment conçoit-elle l’avenir? « Je veux faire de la recherche sur les influences entre les familles et les infirmières, sur le lien qui existent entre elles, mentionne Mme Verdon. J’aimerais comprendre comment ce lien influence la santé et explorer différentes stratégies aidantes, par exemple de mieux se connaître pour mieux soigner. Également, je voudrais écrire un livre pour diffuser les résultats de ma thèse sur l’intersubjectivité et ainsi clarifier les liens existant entre les soignants et les familles. »

Mme Verdon a obtenu le Prix de la relève de 2008 du Collège Montmorency, ainsi que les bourses de la Fondation de recherche en sciences infirmières du Québec, de l’Ordre des infirmiers et infirmières du Québec, de l’Université Laval et du Ministère de l’Éducation, du Loisir et des Sports.

Pour communiquer avec Mme Verdon : chantal.verdon@uqo.ca

Chercheurs ayant été membres de l’équipe de 2017 à 2022 


Kévin Lavoie, Ph.D. en sciences humaines appliquées, Université Laval

Kévin Lavoie est professeur adjoint à l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval.

Ses travaux de recherche portent sur les politiques et les pratiques de procréation assistée, notamment sous l’angle de la négociation des ententes entre les personnes impliquées et de l’apport des tiers procréateurs dans le projet parental d’autrui. Notamment, il s’intéresse à la parentalité, à la jeunesse et à la transition à la vie adulte.

 

 

 

Isabel Côté, Ph.D. en Service Social, Université du Québec en Outaouais

Isabel Côté, Ph.D., est professeure agrégée au Département de travail social de l’UQO et est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la procréation pour autrui et les liens familiaux.

Isabel Côté entend élaborer une compréhension globale et intégrative de la réalisation de projets parentaux à l’aide d’une tierce partie, qu’il s’agisse de donneurs ou de donneuses de gamètes et d’embryons ou de femmes porteuses.

 

 

Phyllis Zelkowitz, Ph.D. en Développement Humain, Université McGill

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Phyllis Zelkowitz, Ph.D. est professeure retraitée au Département de psychiatrie de l’Université McGill et membre adjointe au Département de psychologie de l’Université McGill.

Ses recherches ont porté sur l’étude des enfants et des familles à risque, incluant des études sur le développement des nouveau-nés de très faible poids de naissance, sur la dépression post-partum et ses effets sur la relation de couple, ainsi que sur la pathologie borderline chez les mères et les enfants. Chef de file internationalement reconnue dans le domaine de la santé mentale périnatale, notamment sur les besoins d’information et de soutien sur l’infertilité masculine, elle a développé un programme d’intervention visant à réduire l’anxiété et à améliorer les compétences parentales des mères de nouveau-nés de très faible poids de naissance. Ceci a été fait en collaboration avec Mme Nancy Feeley, du Centre de recherches en sciences infirmières de l’Hôpital général juif, également chercheure au CÉRIF et à l’Équipe paternité, famille et société. Ce programme d’intervention a été évalué par un essai contrôlé randomisé, mené à l’Hôpital général juif et à l’Hôpital Ste-Justine. Les résultats de cette recherche ont été publiés dans plusieurs journaux académiques liés aux domaines de la psychologie, de la psychiatrie et de la pédiatrie.


Assumpta Ndengeyingoma, Ph.D. en Psychologie
Université du Québec en Outaouais

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Assumpta Ndengeyingoma, Inf., Ph.D. psychologie, est professeure au Département des sciences infirmières de l’Université du Québec en Outaouais et professeure associée de l’Université McGill au département de médecine de famille.

Les recherches de Mme Ndengeyingoma touchent la prévention des problèmes de santé chez les personnes à risque. Elle s’intéresse spécifiquement aux enjeux liés à l’autogestion de la santé ou de problèmes de santé en tenant compte de l’ensemble des réalités contextuelles auxquelles cette autogestion s’applique. Elle s’intéresse aux déterminants psychosociaux qui influencent la santé des jeunes immigrants, car en plus de vivre les vulnérabilités associées à leur âge en tant que jeunes, ils sont aussi exposés à d’autres déterminants familiaux et sociaux pouvant avoir des impacts majeurs sur leur santé physique et mentale.

 

Geneviève Roch, Ph.D. en Sciences Infirmières à l’Université Laval

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Geneviève Roch est professeure adjointe à la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval, co-chercheure dans l’Équipe de recherche paternité, famille et société et chercheure au Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ).

Elle a contribué à d’importants projets novateurs liés à l’évaluation des services périnataux offerts aux parents, tels que les classes prénatales et les relevailles, en collaboration avec les professeures de Montigny et Pierce.