Documentaires

Quand passe la tempête, deuil des pères 

On estime qu’environ 20 % des grossesses se terminent par un décès périnatal. Nos expériences cliniques et nos recherches sur le vécu des pères lors du décès d’un enfant en période périnatale permettent d’identifier différents moments-clés au moment de
l’annonce du décès jusqu’à la grossesse suivante, ainsi que les réactions, comportements et actions associés. De façon générale, les pères vivent les mêmes effets psychologiques et physiques du deuil que les mères. Toutefois, on contaste qu’à court terme, les hommes organisent leurs actions et leurs pensées autour du soutien à leur conjointe et aux enfants, s’il y a lieu. Les décisions à l’égard du déroulement de la naissance, de la disposition du corps, organisation du quotidien sont des tâches qui solliciteront leur attention. Attentifs à la souffrance de leur conjointe, ils manquent souvent de moyens pour les accompagner. Ils seront prompts à proposer une reprise des activités quotidiennes, à souhaiter que la vie reprenne son cours.

Par l’entremise de témoignages de cinq hommes ayant vécu un décès périnatal, cette vidéo expose leurs réactions lors de ce décès, les effets sur le couple, la vie familiale, le travail et la santé mentale. Les hommes partagent les outils qui les ont aidés à traverser cette tempête. Ce DVD informe les pères et leur famille, ainsi que les intervenants qui les côtoient sur l’expérience masculine d’un décès périnatal en plus d’être un outil pour toute personne susceptible de croiser la route d’un père en deuil.

La métaphore
La métaphore de la tempête illustre que le décès de l’enfant bouleverse les pères et implique des pertes de repères importantes. Le deuil modifie les conditions et les relations dans lesquelles évoluent les pères, et laisse des traces. Tout comme le paysage est modifié par la tempête, ces pères ne seront plus jamais les mêmes. L’allée des arbres penchés symbolise l’isolement des hommes qui chacun, vit son deuil à sa manière, pliant la tête pour absorber le choc; la vidéo démontre que, tout comme une allée d’arbres, ces hommes sont nombreux à affronter un deuil. Chacun partage son expérience avec sincérité et émotions, illustrant que chaque deuil est individuel et qu’il y a plusieurs façons de passer à travers cette tempête.

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Aider les hommes en détresse

Lorsque les hommes vivent de la détresse, le recours à l’aide peut être difficile. D’une part, les hommes sont socialisés à démontrer de l’autonomie et à résoudre leurs problèmes par eux-mêmes. D’autre part, les intervenants, bien souvent des femmes, peuvent être dépourvus devant un homme silencieux, colérique, agressif, en deuil ou encore dépressif. Le DVD « Aider les hommes en détresse » illustre, par les témoignages de sept intervenants, des manières de créer un lien de confiance avec un homme en crise, et de l’aider dans sa détresse.

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Série « Décès périnataux précoces (fausses-couches) »

Les décès périnataux précoces ou fausses couches représentent 20% à 25% des grossesses en Occident. La fausse-couche peut être spontanée, chez une femme sans antécédents particuliers. Elle peut aussi survenir après un long parcours d’infertilité, résulter de traitements de procréation médicalement assistée (PMA), ou encore se présenter après une fausse couche précédente ou un décès périnatal. Cet événement a des effets persistants à court et moyen termes sur la santé mentale et physique des deux parents. Souvent banalisée dans l’espace familial, la fausse-couche est peu reconnue socialement. Ce manque de reconnaissance est aussi constaté dans l’espace médical, les services d’urgence étant peu organisés pour répondre aux besoins des femmes et leur partenaire vivant une fausse couche. Tant les proches, les employeurs, que les professionnels.les de la santé, par leurs actions, leurs attitudes et leurs connaissances sur les questions physiologiques et psychologiques entourant la fausse couche peuvent faire une différence pour que les besoins des femmes et des hommes soient mieux répondus.

Près d’une vingtaine de parents-mères, pères, co-parents et grand-père témoignent de leur expérience de la fausse-couche. Quel qu’en soit la cause- anomalies fœtales ou placentaires, grossesse ectopique, œuf clair, grossesse molaire, ou encore cause inconnue-, les participants relatent leur vécu avec justesse et émotions. Il apparait clairement au fil des témoignages que les réactions de chacun ne se mesurent pas au nombre de semaines de grossesse. Avec délicatesse et franchise, les participants
partagent les défis de l’annonce à la fratrie, certains enjeux vécus comme couple ou lors de la grossesse suivante. Ils terminent sur une note d’espoir. Cette vidéo est un outil pour toute personne vivant une fausse-couche, ou qui souhaite mieux comprendre le vécu d’un parent, ainsi que pour tous les intervenants qui côtoient cette clientèle.

La métaphore
La métaphore des gouttes d’eau a différents sens, selon l’angle que l’on regarde. D’une part, l’image peut illustrer le chagrin des parents, leurs peines. D’autre part, les cercles peuvent représenter toutes les sphères de vie des parents, de la fratrie présente ou à venir, et des autres membres de la famille touchés par ce décès et ce deuil. Enfin, on peut voir l’effet d’entrainements que cet événement aura sur leur vie, au fil du temps. Cet événement peut teinter leur histoire de vie puisque l’absence du bébé s’inscrit dans une trajectoire qui est inévitablement différente. La métaphore offre une image qui peut mettre des mots sur l’expérience du parent.

1) La fausse couche, ce n’est pas banal -Bande annonce 
2) La fausse couche, ce n’est pas banal – lien vers le documentaire